Sommaire
- Introduction
- Définition et avantages du m-commerce
- Différence entre e-commerce et m-commerce
- Enjeux marketing et nouvelles pratiques
- Le m-commerce en France et dans le monde
- Les acheteurs et Panier moyen sur Mobile
- Les secteurs les plus plébiscités en ligne
- Dépenses sur PC VS. Dépenses sur appareils mobiles
- Les profils utilisateurs et appareils connectés
- Les prévisions du m-commerce
Introduction
Ce n’est plus un scoop ! Le m-commerce est désormais un poids lourd de la vente en ligne. “m” pour “mobile”, le m-commerce désigne l’ensemble des transactions commerciales électroniques effectuées via des terminaux mobiles (smartphones et tablettes). L’expansion du secteur est exceptionnelle. Il n’est plus uniquement question de réservation de billet de train, d’avion ou de tickets de spectacle. Aujourd’hui, la commande en ligne concerne tous les secteurs, tous les milieux, à tout moment de la journée.
Des études sont menées depuis des années pour examiner les évolutions marketing et les réflexes d’achats du m-commerce. Toutes les entreprises de commerce électronique se doivent d’avoir à l’esprit les chiffres clés de les tendances du e-commerce sur téléphone et sur tablette, en passe de détrôner le e-commerce sur ordinateur de bureau. Quels sont les caractéristiques du m-commerce et comment transformer son expérience clients dédiée au smartphone et à la tablette ? On vous dit tout !
Définition et avantages du m-commerce
Différence entre e-commerce et m-commerce
Le e-commerce définit toutes les transactions commerciales effectuées sur sur le web. Le m-commerce, lui, n’englobe que les transactions opérées sur téléphone ou sur tablette, sur des sites ou sur application. Le m-commerce est donc une sous-catégorie du e-commerce.
L’expression m-commerce a vu le jour autour de l’année 2012, lorsque les technologies sans fil et connectées ont connu une expansion fulgurante. Aussi, l’arrivée de la 3G sur tous les territoires a permis d’intensifier les activités électroniques, dont l’expérience de commerce en ligne via les smartphones et tablettes. La part de l’achat produit ou services sur portable est devenue importante dans les pratiques marketing. Grâce à la technologie, tout est facilité afin d’accélérer et de simplifier le parcours d’achat. Cartes de fidélité, moyens de paiement en ligne, coordonnées… Toutes les données du client sont enregistrées sur les appareils connectés directement sur les sites, bien loin de la fil d’attente du passage en caisse physique.
Les chiffres de la Fevad en 2019
En France, la Fevad pointe du doigt l’importance du m-commerce dans l’hexagone depuis de nombreuses années. En 2019, un boum digital avait déjà été analysé par la fédération. Cette année là, ce ne sont pas moins de 3,1 millions de consommateurs qui ont profité du commerce sur mobile, soit une progression de 23,7% en un an. A l’époque, la Fevad annonçait que le commerce mobile touchait 3 internautes sur 10, plus particulièrement les publics les plus jeunes (25/34 ans) et les femmes.
Avant de voir la santé des sites m-commerce en 2020, penchons-nous maintenant sur les enjeux de ces pratiques et le travail nécessaire des e-commerçants pour séduire de plus en plus de clients sur l’interface mobile de leur magasin web. Le succès e-commerce est à portée de main !
Enjeux marketing et nouvelles pratiques : qu’attendent les consommateurs m-commerce ?
En France en 2020, 54,3% des français avaient déjà utilité une application de shopping et 34,3% avaient déjà passé commande d’un produit en euros via mobile, selon We Are Social (via Useradgents). Pour 28% des personnes ayant activé les notifications des applications marchandes, les alertes push les incitent à passer à l’achat sur leur site ou leur application web.
Ces nouveaux usages s’accompagnent de nouvelles exigences du côté des consommateurs. Tout d’abord, pour pouvoir séduire les acheteurs, il faut avoir une conception de site tournée vers une stratégie “mobile first” : les pages web de votre magasin doivent s’adapter à tous les écrans, téléphones et tablettes en priorité.
Ensuite, il faut fluidifier au maximum la navigation et épurer votre site : pas trop d’informations afin de mettre vos produits et services en avant. Aussi, il faut éviter les étapes facultatives qui auront un effet négatif sur votre entreprise et sur vos bénéfices en euros. Il sera préférable de ne pas imposer l’enregistrement de l’utilisateur pour pouvoir acheter sur votre plateforme, au risque de voir le produit ajouté à son panier complètement abandonné, ou le client se tourner vers un commerçants web plus fluide sur smartphone.
Enfin, la sécurité sur le digital est primordiale pour le m-commerce mais aussi pour toute stratégie e-commerce en règle générale. Protéger les données et pouvoir donner le pouvoir au consommateur de choisir ses identifiants et la manière dont il veut visiter votre site sera au centre de vos préoccupations.
Fast check-out, responsive design, prise en charge de plusieurs options de paiement et de livraison par votre entreprise, prix en euros avantageux, marques et image de marques valorisées… L’expérience client est le levier principal du m-commerce et ce pourquoi il séduit de plus en plus d’utilisateurs.
Comment fonctionne le m-commerce en France et dans le monde ?
Part des acheteurs sur mobile
L’année 2020 a été marquée par une crise sanitaire sans précédent, entrainant avec elle la fermeture forcée pour les commerçants et des confinements inédits. Dans ce contexte, les sites de commerce électronique sont devenus les premiers moyens de s’approvisionner sur de nombreux marchés.
App Annie, référence mondiale sur le marché des applications mobiles, dévoile les chiffres qui ont fait l’année 2020 au niveau des transactions mobiles dans sont rapport “The State of Mobile 2021”. Le contexte troublé a entrainé l’explosion du marché des applications mobiles : en 12 mois, la croissance a été aussi forte que sur une période de 2 ou 3 années.
Les chiffres clés avancés dans l’étude sont tous en forte hausse : les dépenses sur les applications de boutiques ont atteint 143 milliards de dollars, soit +20% sur un ans. Au niveau des apps, 218 milliards de nouvelles applications ont été téléchargées, une hausse de 7% sur l’année.
En France, les chiffres augmentent également : 2,06 milliards de dollars ont été dépensés par les clients Français sur les apps, 2,15 milliards d’applications ont été téléchargés. Le m-commerce en France ne fait que commencer…
Panier moyen et fréquence d’achats sur mobile
Selon une étude menée par Payplug, le panier moyen a bien évolué. Sur les smartphones et les tablettes, il est passé de 60 € en 2015 à 69 € en 2020. Aussi, Payplug annonce que le mobile est privilégié pour des achats le week-end plutôt qu’en semaine. Bien que cette pratique s’installe durablement et que, selon l’étude, notre utilisation soit arrivée à maturité car nous utilisons notre mobile toute la journée, ce type de transaction est surtout choisi pour les achats de moins de 75 €.
Les secteurs les plus plébiscités en ligne
Contentsquare a sorti une étude menée sur douze mois dans dix pays différents à travers 7 milliards de sessions sur 400 portails de vente. Ce rapport fait apparaitre les secteurs les plus privilégiés sur mobile : le luxe, la mode et les cosmétiques sont les industries en forte croissance.
Juste après ces marchés, on retrouve la grande distribution (57%), l’automobile (57%) et la maison/high tech (56%). Selon Contentsquare, les ventes en ligne opérées par mobile représentent 67,2%. Cependant, le taux de conversion sur mobile ne dépasse pas celui des terminaux fixes pour l’heure.
Dépenses sur PC VS. Dépenses sur appareils mobiles
Comme nous le montre ce graphique de Contentsquare, les taux de conversion mobile restent bien en dessous de ceux des terminaux fixes. 3,20 % contre 1,58% sur mobile pour la mode, 3,09% contre 1,57% pour la cosmétique, et tous les autres secteurs sont aussi touchés par ces différences.
Seul le luxe fait office d’exception : 1,06% contre 0,97% sur mobile, soit un équilibre presque trouvé. Contentsquare nous apprend dans son étude que 53% des utilisateurs vont quitter une interface qui mettrait plus de 3 secondes à charger. Les ventes seraient également dopées de 150% quand les visiteurs passent par le moteur de recherche du portail. Une bonne raison de soigner son SEO et de se pencher sur le SEA…
Le profil des utilisateurs mobile
L’année 2020 a marqué les utilisateurs par leur utilisation des écrans. Selon App Annie, on compte une hausse de 20% entre 2019 et 2020 du temps passé sur mobile en 2020. Les confinements ont poussé les utilisateurs à s’évader sur Internet durant cette période incertaine. Sur Android, ce ne sont pas moins de 35,160 milliards d’heures passées sur le téléphone en France.
L’année précédente, les français passaient 2,4 heures en moyenne sur leur mobile pour en passer désormais 2,9 heures. Et cette tendance touche toutes les générations ! Les Millenials, soit la tranche 25-44 ans (aussi appelée génération Y) ainsi que les baby-boomers, les plus de 45 ans (génération X) ont été autant touché dans leurs habitudes que la génération Z, les 16-24 ans. En France, le temps passé sur mobile s’équilibre, avec 19% pour les générations Z et X versus 18% pour les Y.
De plus en plus d’appareils connectés et mobiles dans notre quotidien
Selon le rapport “Stat of Mobile 2020” de App Annie, il faudra compter 25,2 milliards d’appareils connectés en 2025, soit une hausse de 177% versus l’année 2018.
Dans la population globale, les tranches d’âges les plus connectées sont d’abord les plus jeunes, nés entre 1997 et 2012, la génération Z, qui sont 98% à posséder un smartphone, soit 60% de fois plus que la génération précédente. Cette tranche de la population représentera donc les consommateurs actifs sur mobile de demain, des futurs acheteurs qu’il faudra suivre de très près dès aujourd’hui…
Des prévisions du m-commerce à la hausse
Les prévisions du e-commerce par canal de vente sont prometteuses mais elles le sont encore plus pour les supports mobiles. Tous les records du e-commerce ont été battus en 2020, avec des chiffres inédits : en France, le chiffre d’affaires du e-commerce pour l’année 2020 a dépassé les 112 milliards de dollars selon la Fevad, soit moins que le chiffre d’affaires de la vente en ligne mondiale sur le mois de novembre 2020 (115 milliards de dollars). App Annie prévoit que le m-shopping, aidé par les plateformes comme Pinterest et Instagram, devrait peser près de 2 trillions de dollars, soit 2 000 milliards de dollars d’ici 2024.
Le social commerce est également une tendance à surveiller, une catégorie du e-commerce mais aussi, parfois, sous catégorie du m-commerce si les achats se produisent sur les réseaux sociaux sur mobiles. Ce qui est certain est que la perte de vitesse des usages sur terminaux fixes tels que les ordinateurs de bureau est annoncée car toutes les preuves sont là pour prévoir un flambée du m-commerce comme principal canal commercial.
Avec CestMoinsCher, toutes les évolutions du marché sont analysées en temps réel pour permettre aux boutiques de s’adapter aux mouvements du secteur. Qu’attendez-vous pour prendre le train en marche vers votre succès mobile de demain ?
1 Comment